Droits de la personne

la semaine qui s'acheve a été caractérisé par des durs combats entre les militaires de la huitième région militaire du Nord Kivu dans la localité frontalière avec le Sud - Kivu de Bweremana. ces combats opposent les militaires de quatrième brigade de la composante Mai mai et ceux de la onzième brigade de la composante RCD. ces incidents qui ont duré plus de trois jours ont poussé plus de 5000 personnes dans la rue à la recherche de réfuge dans la localité voisine de Minova...

Une commission parlementaire spéciale chargée d’examiner la validité des conventions à caractère économique et financier séjourne depuis près de 10 à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu. Cette commission a la triple mission d’inventorier et d’évaluer les conventions susdites signées pendant les deux guerres de 1996 et 1998, et à les valider ou les rejeter. Elle se propose les mesures appropriées en vue de la réparation de tout préjudice subi par l’Etat congolais du fait de ces conventions, contrats ou actes de gestion.

La commission est, en outre, compétente pour proposer et faire prendre à qui de droit toute mesure ou initiative requise pour prévenir l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres formes de richesses de la République Démocratique du Congo.

La République Démocratique du Congo ne possède pas encore toute l'intégrité de son territoire. Pour cause, à Aru et en Ituri, les seigneurs de guerre continuent à régner comme des princes. Aussi, Monsieur le Gouverneur de la Province Orientale et Madame la Commissaire du District de l'Ituri traitent avec complaisance les dossiers qui concernent ces criminels de guerre, surtout ceux du Territoire d'Aru, avec leur chef Jérôme Kakwavu, un assassin de longue date.

Dans le cadre de la Campagne Nationale de lutte contre l’impunité initiée par le RENADHOC en Août 2000 à l’issue des travaux du 4è Forum National des ONGs des droits de l’homme de la RDC tenu à Kinshasa, le Réseau National des ONGs des droits de l’homme de la République Démocratique du Congo ( RENADHOC ) organise du mardi 02 au jeudi 04 novembre 2004 au Centre theresianum de Kintambo / Kinshasa, l’Atelier National sur les mécanismes de lutte contre l’impunité en République Démocratique du Congo.

Depuis le mois d'août dernier 1.952 déplacés de guerre du village de Budodo, Groupement de Kaniola, dans la Collectivité-chefferie de Ngweshe en Territoire de Walungu, province du Sud-Kivu, traversent une situation humanitaire très inquiétante. En effet, 1.243 enfants, 386 femmes et 306 hommes ayant fui les exactions leur infligés par les Interahamwe et FDLR sont abandonnés à leur triste sort au Stade Mafundwe de Walungu. Ils passent la nuit à la belle étoile dans un hangar dudit stade, sans nourriture ni médicaments.

C’est depuis deux mois que les miliciens rwandais Interahamwe et FDLR continuent à sévir des exactions contre les populations civiles à Kaniola, Cimbulungu, Chisaza et Izege en territoire de Walungu. En dehors des assassinats, ces malfrats sont également auteurs de plusieurs cas de torture, de viol, de pillage, d’extorsion, d’enlèvement, d’incendie des maisons, etc. Cette situation d’insécurité persistante a contraint beaucoup de familles à abandonner leurs domiciles pour s’installer dans les villages voisins où règne encore la paix relative.

Président d’un pays très puissant, Monsieur Museveni Yuweri Kaguta propose aux Nations-Unies de blanchir purement et simplement tous les criminels de guerre de l‘Ituri. Car selon lui, ces chefs de guerre n’ont pas tué. Pourquoi alors les sanctionner ! Ainsi, il sollicite une immunité provisoire en faveur des « leaders » des groupes armés de l’Ituri. Quel courage pour un « Président » d’un pays étranger qui entre de pleins pieds dans un problème qui ne le concerne nullement !

La RD Congo vient de rouvrir, depuis hier mercredi 27.10.04, sa frontière de la Ruzizi Ier qui la sépare du Rwanda après une fermeture qui a duré 24 heures à la suite de mauvais traitements infligés aux Congolais qui ont osé entrer au pays des mille collines au lendemain du 20 octobre 2004.

Le bureau du Parti du Peuple pour le Rassemblement et la Démocratie (P.P.R.D.) sis sur l’avenue P.E. Lumumba en diagonale de la Société Nationale d’Assurance a été incendié dans la nuit du 25 au 26 octobre 2004 vers 22 H00 par une vingtaine d’hommes en tenue civile à l’aide de l’essence qu’ils ont déversée préalablement dans l’immeuble après avoir forcé une des fenêtres de ce dernier. De crainte que leurs maisons ne prennent également feu, les voisins ont accouru pour éteindre le feu.

Les assaillants n’ont pas lâché prise puisqu’ils sont rentrés à la charge vers 4H00 du matin mais à ce moment-là, ils ont été repoussés par les policiers que les responsables provinciaux de ce parti venaient d’alerter.

Au lendemain, des investigations seraient mises sur pied pour tenter de mettre la main sur les malfaiteurs. On attend les résultats de l’enquête.