Droits de la personne

La campagne "Contrôlez les armes" se joint à Amnesty International pour sa campagne "Halte à la violence contre les femmes", afin de promouvoir des politiques d´intervention qui permettent de faire cesser la violence contre les femmes, tant dans les zones de conflit que dans leurs propres domiciles où les femmes ont le droit de vivre en toute sécurité.
Le rapport de la campagne « L´impact des armes à feu sur la vie des femmes » sera lancé à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 7 Mars 2005, juste avant la Journée Internationale des Femmes (8 mars).

Lettre ouverte ou vérité à l’adresse des autorités chargées de la sécurisation des personnes et de leurs biens dans la Province Orientale, plus précisément dans le Territoire d’Aru. S’étant autoproclamés chefs, les généraux et autres officiers rebelles continuent toujours à malmener la paisible population, malgré des nouveaux grades leur accordés dans les FARDC. Avec l’assassinat odieux du commerçant Mungufeni Oti hier dimanhe à Aru, le Général Jérôme Kakwavu (à Kinshasa) et son colonel Salumu (à Ariwara) confirment leur plan diabolique de l’élimination physique de l’élite intellectuelle et économique du Territoire d’Aru non acquise à leur cause.

Monsieur Serge Mugisho Bashonga âgé de 22 ans, fils de Bashonga François, étudiant en G3 Environnement et Développement Durable à l’ISDR/Bukavu a été tué par balles dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11/02/2005 autour de 24 heures 20min à Muhungu ISGEA, Commune d’Ibanda à Bukavu par des hommes armés en tenue militaire non autrement identifié. L’infortuné était sorti pour porter secours à la famille voisine de Byango Mwilo(agent à la Bralima Bukavu) attaquée par ces malfrats.

Précipité à l’hôpital général de référence de Bukavu par les membres de la famille, la victime a succombé de ses blessures. Son corps a été ramené à domicile vers 7 heures du matin par un cortège de la MONUC.

Ce mercredi 9 février 2005 dans la matinée, les élèves des certaines écoles déjà en grève ont attaqué les locaux de l’Ecole primaire de Bukavu du réseau protestant en cassant quelques vitres et endommagé une partie de la torture au motif que cette école figure parmi celles qui n’ont pas solidarisé avec celles du réseau catholique qui ont déclenché la grève depuis le jeudi 03 février 2005 pour contraindre l’Etat congolais à prendre en charge le paiement du salaire de tous les fonctionnaires et mettre, ainsi, fin au système de prime alloué jusqu’ici par les parents aux enseignants depuis l’Ecole primaire jusque ici dans l’enseignement supérieur et universitaire congolais depuis environ 13 ans.

Devant la gravité des faits, les élèves de l’Ecole attaquée se sont dispersés. Les cours n’ont repris que ce matin du 10 février 2005.

Dans un communiqué en swahili daté du 08 novembre 2004, les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) menacent de représailles les civils Congolais habitant les localités sous leur emprise. Signé par Mr GASASIRA Aimable, Coordinateur politique de ce mouvement, ce message qui est adressé simultanément aux paisibles populations et aux dirigeants de la province du Sud Kivu, précise que l’opération se concrétisera en cas d’attaque de leurs positions par la coalition des Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC) et la Mission des Nations Unies dans ce pays(MONUC)!-Cette situation crée certainement de la peur a ces milices rwandaises et une psychose grandissante aux populations Congolaises.

En effet, dans les territoires où opèrent les FDLR, il s’observe que depuis décembre 2004, ces derniers procèdent intensivement au déplacement de leurs femmes et des enfants vers la collectivité d’Itombwe en territoire de Mwenga.

Ce mardi 08fevrier 2005, Monsieur Buka polepole, vice-président de la société civile et préfet du Lycée Amani en territoire de Shabunda a été arrêté par des militaires des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Les motifs de l’arrestation n’ont pas été communiqués à cet activiste des droits de l’homme qui a été aussitôt transféré, par avion à Bukavu,chef-lieu de la province du Sud- Kivu. Jusqu’au moment où nous écrivons, le lieu de sa détention reste inconnu.

Selon des informations en notre possession, Monsieur Buka Polepole a été incriminé pour avoir dénoncé les exactions commises par des militaires basés dans cette entité à l’endroit des paisibles citoyens. Parmi ces abus, l’on cite les rançonnements et les extorsions en argent, poules et cobayes,… l’exploitation des champs des paysans, les viols des femmes et des filles…

Le cas le plus connu du viol est celui commis le 13 janvier dernier par le commandant surnommé COBRA de la 120e Brigade et le Capitaine Amisi Kansilembo sur une jeune fille élève( M.B.P.) de l’Institut Technique Commercial de Mankulu à Shabunda.

La situation des droits de l'homme dans leTerritoire de Fizi , dans la province du Sud-Kivu ,demeure préoccupante, au regard des atteintes flagrantes aux droits et libertés fondamentales, auxquelles s'additionne l'impunité qui se porte comme un charme.

Les habitants du Quartier Nyakabere 1er de la Cité de Sange dans le territoire d’Uvira, province du Sud-Kivu sont, depuis hier dimanche 23/01/2005, contraintes par les militaires Congolais d’abandonner les maisons. Ces militaires sont de la compagnie locale dirigée par le Commandant surnommé « Américain » du bataillon de Sange sous les ordres du Capitaine Koffi.