RD Congo : L’Ituri est ses violations des Droits

La DECIDI n’a cessé de dénoncer les violations massives des Droits de l’Homme au Congo et surtout en Ituri, mais le Gouvernement de la République y est allé toujours en pas de tortue, parfois même en faisant chapeau bas aux assassins, au lieu de les punir. Que ce soit à l’Est du pays ou au Nord-Est, les milices et les seigneurs de guerre se sont comportés comme des criminels, en détruisant tout sur leur passage, pillant le patrimoine congolais, violant filles et femmes, parfois même des garçons. Et tout ceci impunément. Bien que beaucoup de gens aient dénoncé, le Gouvernement de la République n’a pas pris ses responsabilités pour arrêter les exactions contre les civils dans ces régions. Comme preuve, la DECIDDI publie ici l’Article paru le 03 avril 2005, sous les plumes de Valérie Thorin, intitulé « Massacres à huis clos », avec la collaboration de Marcellin Musemakweli..


COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

Le Secrétariat Général du Conseil National des ONG de Développement, en sigle CNONGD, a la profonde douleur de vous annoncer la mort de son Président du Conseil d'Administration en fonction en la personne de Monsieur Déo BAABO NGULU, Secrétaire Général du Groupe d'Etudes et d'Actions pour un Développement bien Défini, en sigle GEAD une ONG basée au Nord-Kivu et membre du CRONGD Nord-Kivu. Mort survenue à 6 heures du matin mardi 12 avril 2005.


Tuéries au Camp Kapilapila

« Journalistes pour la promotion des droits de l’Homme », Jpdh en sigle exprime ses inquiétudes à la suite des tueries enregistrées, entre le 29 mars et 05 avril 2005, au camp Kapilapila, au Sud-Kivu.


Territoire de Kabare : les exactions ne connaissent pas de répit:Après des atrocités des miliciens rwandais, les populations subissent la loi des FARDC impayée

Que choisir entre deux maux

Le mercredi 13/03/2004, des crépitements d’armes légères ont été entendus entre 14 et 15 heures dans les localités d’irongo et Busege situés respectivement dans les groupements de Bushwira et Cirunga en territoire de Kabare. Ces coups de balles ont été tirés par deux éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) en provenance du village de Cibingu, groupement d’Irhambi-Katana en territoire précité.

Des informations en notre possession renseignent que ces deux militaires ont assiégé les habitations des sieurs Maurice Lwalunaga et Sébastien Ciroyi, tous deux habitants du village Musimbo dans la localité de Bushwira-centre dans lesquelles ils ont spolié habits et chaussures.

Lorsque ces forfaits ont été commis, les voisins alertés , ont accouru et se sont lancés aux trousses de ces deux militaires indisciplinés. Bien que ceux-ci aient tiré des balles dans tous les sens pour disperser la population en furie, ils ont fini par être appréhendés et acheminés auprès de leur commandant basé à Misihe en groupement de Cibingu-Cirunga.


Des militaires qui se trompent d’adversaires:Faute de solde, des éléments des FARDC se rabattent sur la population civile

Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 avril 2005, vers 5H00 du matin, la famille de monsieur Godefroid Muhivwa, Député à l’Assemblée nationale de Transition, a été agressée par des hommes armés soupçonnés d’être des éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Les victimes résident sur l’avenue Muhungu/SNEL dans le quartier Ndendere en commune d’Ibanda à Bukavu. La scène s’est soldée par une rafle d’un sac à main contenant une somme d’argent en Francs congolais équivalant à 50 $US et plusieurs reçus de tontine représentant un montant qui n’a pas été révélé ainsi qu’un trousseau de clés.

Après le départ des malfrats, les infortunés ont commencé à pousser des cris, ce qui a amené les agresseurs à tirer deux balles en l’air. Dans leur fuite, l’un d’eux à laissé tomber son képi que trois militaires sont venus réclamer au lever du soleil, vers 7H00. Saisie de peur, madame Muhivwa a dû leur remettre cette pièce à conviction.


droit de la femme: de discrimination en deni de droits

la 61ème session de la commission sur les droits humains des Nations Unies se tient du 14 avril au 22 avril 2005 mais deja des etats conservateurs nient la notion du viol conjugal et essaie de le sortir des textes futures


RD Congo : Les onze Provinces dénoncent les violations massives graves des Droits de l’Homme

Sous la direction du Bâtonnier Michel Innocent Mpinga Tshibasu, Président de l’Observatoire National des Droits de l’Homme, un Forum National sur les Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo s’est tenu à Kinshasa, du 25 au 29 octobre 2004. Organisé avec l’appui financier du Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme en RD Congo, les onze Provinces ont dénoncé, certaines timidement, d’autres avec courage, les violations dont sont victimes le peuple congolais de la part d’autres compatriotes, ainsi que des étrangers venus des pays voisins : Rwanda, Ouganda et le Burundi.


Communiqué de presse n°122/JPDH/2005

Sud-Kivu : Menace de fermeture des radios communautaires
« Journalistes pour la Promotion des Droits de l’Homme », JPDH, Organisation non gouvernementale des Droits de la personne et de développement démocratique/Section Sud-Kivu exprime ses vives inquiétudes à la suite des menaces de fermeture d’une série des radios associatives et communautaires émettant à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, Est de la RD Congo.