Sud Kivu

L’Asb ‘Observatoire Gouvernance et paix’ (OGP) a organisé un atelier sur la décentralisation territoriale, administrative et politique. Les intervenants ont faits des exposés introductifs qui ont suscité un débat.

Des Chants hostiles au pouvoir en place ont été entendus çà et là.

Entre temps une quinzaine des personnes suspectées ont été arrêtées par la police et sont en train d’être auditionné

La police congolaise a lancé jeudi matin des opérations de contrôle dans le quartier de Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où un journaliste de la radio Okapi a été abattu mercredi soir.

Les étudiants de toutes les universités et Institutions Supérieures de Bukavu ont organisé, sous la surveillance de la police, une marche pacifique le long de la ville de Bukavu. Les manifestants demontraient d’abord leur mécontentement face au massacre de Kaniola qui a coûté la vie à 18 personnesiviles , une vingtaine de blessés et cinq emportées dans la nuit du 26 au 27 mai 2007 et en suite face à une éventuelle 3e guerre en R.D. Congo

Sur leurs calicots on pouvait lire : « les étudiants disent non à la 3e guerre et l’insécurité mais oui pour le départ de la Monuc». A part les calicots certains d’entre eux étaient aussi munis des branchettes scandant : « non au massacre à Kaniola et à la 3 guerre ».

Dans la nuit du 26 au 27 mai 2007, entre 20H30 et 2H00 du matin, 15 présumés éléments de Forces Démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) habillés en jogging, des bottines en plastique et armés ont fait une incursion dans les villages Nyalubuze, Cihamba et Muhungu en groupement Kaniola, collectivité-chefferie de Ngweshe dans le territoire de Walungu, province du Sud-Kivu où ils ont massacré 17 personnes, en ont blessé 27 et en ont 5 otage.

La psychose de la guerre qui a élu domicile dans le chef de la population e Bukavu et sa périphérie , pousse toutes les couches sociales à refléchir sur actions imminentes à poser.

Les initiales NAI où HANAI. Càd Non Autrement Identifiés ou Hommes Armés non autrement identifiés font rage à Bukavu et dans la périphérie

Mgr Maroy dénonce la situation de guerre qui risque de commencer dans sa province.