OMCT-ASADH:Déclaration à l’occasion de la Journée de la Femme Africaine

Organisation Mondiale de Lutte Contre la Torture/OMCT
ASADHO/Association Africaine des Droits de l'homme
Déclaration à l’occasion de la Journée de la Femme Africaine
La situation préoccupante des femmes en détention en République Démocratique du Congo/RDC.Genève-Kinshasa, le 31 juillet 2009.


OMCT: Arrestation arbitraire du Défenseur des droits de l'Homme Golden Misabiko à L'shi au Katanga en RDC

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en République démocratique du Congo (RDC)


LA QUESTION DES FDLR: LE DIALOGUE COMME ALTERNATIVE AUX OPÉRATIONS MILITAIRES

LA QUESTION DES FDLR: LE DIALOGUE COMME ALTERNATIVE AUX OPÉRATIONS MILITAIRES
LA SOCIÉTÉ CIVILE

ÉDITORIAL

Tant qu’on ne résoudra pas l’équation que pose le retour des Fdlr au Rwanda, il sera illusoire de penser à tout retour de la sécurité au Kivu.
La situation politique interne au Rwanda a des relents d’apartheid en ce sens qu’une catégorie – et non de moindre importance démographiquement parlant - de citoyens est réduite à l’exclusion politique, car elle est accusée en bloc de participation au génocide.
Tant que les miliciens hutus rwandais vivront cette condition d’exclusion, tant qu’aucune garantie ne leur sera donnée sur leur intégration sociale et politique une fois qu’ils pourraient entrer au bercail, les deux provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu sont promises à une insécurité qui s’éternisera si l’on n’y prend garde.
À propos de génocide, l’on devrait s’imposer un distinguo sur le terme «génocidaire». Le pouvoir actuel à Kigali applique sciemment le terme «génocidaire» à tous les Hutus de la diaspora congolaise. Mais les enfants qui sont nés dans le pays d’accueil et qui ont aujourd’hui quinze ans et même ceux qui à l’époque avaient 10 ans et qui ont aujourd’hui vingt cinq ans, ne peuvent pas endosser sur eux la responsabilité historique des crimes commis il y a quinze ans.
Même si, par défi au bon sens, les tenants du pouvoir rwandais s’obstinent à faire cet amalgame, ils ne peuvent, sous peine de s’enfermer dans un ostracisme coupable, continuer à verrouiller la porte de la réconciliation nationale. Et tant que Kigali persistera dans cette voie de l’exclusion, la RDCongo continuera à faire les frais de cet enfermement.
La communauté internationale tarde à comprendre que la paix dans l’Est de la RDCongo est nécessairement fonction de la convertibilité des dirigeants rwandais aux vertus du dialogue national. Et pourtant, c’est cette même communauté internationale qui avait tôt fait comprendre aux Congolais que la paix et la stabilité politique passaient par le dialogue. Elle l’a donc favorisé, financé et même imposé en RDCongo. Cela étant, il n’est pas mal venu de penser que, plutôt que de renforcer timidement son contingent sur le sol congolais dans des opérations militaires, dont les résultats restent, malgré tout, hypothétiques et mitigés, en raison de la configuration géographique du terrain, la communauté internationale ferait œuvre utile en favorisant sans atermoiement ni hypocrisie le dialogue politique entre les deux grandes communautés ethniques du Rwanda que sont les Tutsis et les Hutus.
Ce n’est que par ce biais et par ce biais seulement que peuvent provenir la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs, et partant dans les deux Kivus. Toutes les autres solutions qui dérogent de cette voie relèvent de l’utopie, sinon de l’hypocrisie et de la complaisance.
Pousser Kigali à se faire violence pour démocratiser la vie politique nationale: voilà le Rubicon que Nicholas Sarkozy, Barak Obama, Medved, Gordon Brown et Angela Merkel doivent avoir le courage de franchir, si l’on veut un jour voir la paix et la sécurité revenir dans la région des Grands Lacs. Oseront-ils le faire?


PERSISTANCE DE L’INSECURITE AU KIVU : MALHEURS AUX VAINCUS DISAIENT LES ROMAINS.

Ayant subi pendant des décennies le diktat militaire de Mobutu dans la sous-région, certains pays voisins du Zaïre avaient tout à gagner en démantelant une puissance militaire qui inquiétait, ce qui procédait d’une approche tout à fait classique des relations internationales. Commencé depuis la fin des années 80, le laborieux processus parrainé par l’Occident pour la « démobutisation » de l’Afrique Centrale au profit des nouveaux pouvoirs en place à Kampala et Kigali avait fini par porter ses fruits le 17 mai 1997.


L'Opération Kimyia II;où en sommes nous?

Des milliers de Congolais ont été déracinés par la toute dernière escalade des combats dans la province du Sud-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Nos premières estimations font état d'au moins 35 000 personnes qui sont devenues des déplacés dans la plaine de la rivière Ruzizi vers la frontière de la RDC avec le Rwanda et le Burundi. Ces personnes auraient fui à la suite de la toute dernière campagne militaire gouvernementale, dont le nom de code est Kimia II et qui a commencé le 12 juillet dans le territoire d'Uvira au Sud-Kivu. La campagne a pour objectif de désarmer par la force les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et leurs milices locales alliées.(Résumé du point de presse animé par Ron Redmond,

Porte-parole du HCR

Genève- 25 juillet 2009)


Journée nationale de la presse : OLPA prône la tolérance zéro absolue contre l’impunité en RDC

Commémoration de la journée nationale de la presse en République démocratique du Congo. Face aux tentatives répétitives des forces politiques et économiques d’embrigader la liberté de la presse, OLPA exhorte les professionnels des médias à redoubler de vigilance pour barrer la route à toute initiative attentatoire à l’exercice de cette liberté. Ce réseau africain d’experts juristes et journalistes volontaires pour la défense et la promotion de la liberté de la presse réitère sa position qui prône toujours une tolérance zéro absolue contre toute violation du droit d’informer et d’être informé. Il en est aussi du règne de la culture de l’impunité en RDC, principalement en ce qui concerne les assassinats des journalistes et autres attaques contre les organes de presse. Photo ci-contre montre un journaliste de Radio Okapi assassiné et la justice traîne toujours les pieds.


Technologies Cybernétiques et Société Africaine du 21ème siècle

Les pays du Sud du Sahara souffre déjà d’un déficit criant dans l’utilisation des nouvelles technologies.

Si l’on n’y prend pas garde, l’avènement annoncé et prochaine des Nouvelles Technologies Cybernétiques
risque de définitivement décrocher les retardataires et créer une vague de chômeurs qui risque de menacer l'ordre social.

Plus que jamais, la mécanisation systématique des métiers apparaît comme le pire scénario envisageable
pour la stabilité de l’emploi dans les années à venir.


Message de la Fondation Musimwa Bisharhwa adressé au Président Barack Obama

Il me semble que pour chacune des trois alternatives des solutions à la crise de la RDCongo, notre Peuple y trouverait son compte et garantirait sa liberté d’une part, et, d’autre part, son indépendance et sa souveraineté sur ses ressources naturelles et son intégrité territoriale. Si donc, c’est possible pour la RDCongo d’adhérer à l’initiative pour la création des Etats Unis d’Afrique, mes compatriotes devraient avoir le droit d’opérer le choix entre ma nouvelle vision politique pour la RDCongo et celle des Certains leaders Africains. Je compte développer davantage cette vision politique sous le projet : « Congo-Kinshasa : Etat Souverain ou 53ème Etat membre des USA, ou 4ème Région du Royaume Belgo-Congo ou l’un des Départements (Etats) de la République Fédérale de France, ou encore Etat membre de l’Union Européenne», et ce, en ma qualité respectivement de Président National du Parti Congolais pour la Bonne Gouvernance, en sigle, «PCBG» d’une part, et, d’autre part, de Président National du Regroupement des Patriotes Congolais, en sigle, «RPCO», lequel regroupe en son sein six Partis politiques. Il doit donc être bien compris que, malgré les élections organisées en 2006, la République Démocratique du Congo est toujours sous une occupation déguisée ou camouflée de l’extérieur. Et pour éviter le pire imprévisible, ma nouvelle vision politique vaut son pesant d’or, car il vaut mieux un mauvais arrangement qu’un bon procès. En d’autres termes, les Congolais seraient à mesure, tôt ou tard, de mener n’importe quelle action ou de composer avec n’importe qui pour se faire libérer, si ses partenaires traditionnels refusent de lui prêter une oreille attentive. Car, même un esclave finit, de fois, par se révolter contre son maître devant des souffrances insupportables. Il revient donc à l’occident de réfléchir deux fois et de battre le fer ensemble avec les Congolais pendant qu’il est encore chaud. Sinon, devant l’intransigeance et la sourde oreille de l’Occident, les Congolais finiraient par le surprendre et de s’assumer pour le meilleur et pour le pire. Le cas du contrat chinois, bien que léonin, sur l’exploitation minière en contrepartie de la construction des quelques infrastructures communautaires de base en est un exemple parmi tant d’autres. Que ceux qui s’intéressent aux richesses de la RDCongo sachent que la première richesse pour un Pays, c’est bien sa population. Ainsi donc, que quiconque voudrait coopérer avec la RDCongo sache bien que ses ressources naturelles ne sont pas dissociables de ses ressources humaines.