Sud Kivu

En ce dimanche du 30 juillet 2006, les peuples congolais du Sud Kivu se sont dirigés tôt le matin pour aller s’acquitter de leurs devoirs civiques

L'éducation reste le secteur le plus perturbé de la vie du Congolais il est cependant une force de changement si on tient compte de ce secteur de la vie.
En ces jours on vois la deperdition scolaire de plus de 40 % des enfants chaque année qui abandonnent l'école parcequ'ils ne peuvent payer 250francs Congolais par mois dans nos villages et la mojorité ce sont des filles .

Et ces élections que peut on espèrer en ces jours, au déla des beaux discours des politiciens qui nous ont démandé notre voix?
Le Mbudi ou du moins un salaire décent sera -il donné aux enseignants afin qu'ils puissent faciliter et donner une valeur autorisée à notre éducation?

Je pense qu'on ne doit pas croiser les mains il faut qu'on voie comment faire, pour que ces politiciens qui ne manquent pas des moyens dans ce pays à plusieurs opportunités
de, mettre réellment ses ressources au profit de tous ses citoyens.

La Societe civile devra se mobiliser et mettre en oeuvre des strategies amenant le nouveau élu à payer décemment le Congolais .

Les moyens sont là puisque la seule assurance des engins de La MONUC payée en arrièrés reste de loin suffisante pour cette paie. D'autres ressources existent telle l'énergie vendue aux pays frontaliers ainsi que les redevances y rélatives sans penser aux multiples potentialités qui seronts exploitées par le gouvernement issu des elections.

L'éffort et lingeniosité de chaque organisation de la socièté civile pourra tant soit peu aider à une bonne prise de décision.

Aux parents nous demandons d'etre créatif et d'accompagner les demarches possibles pour se liberer de ce joug .

Aux enfants de perseverer pour une éducation de base réussie et sans tracasserie liée aux frais.

Il est 18h30, au centre de vote de l’Institut d’Ibanda, le dépouillement a commencé sous l’éclairage insuffisant d’une petite lampe rechargeable. Le Président du centre supervise l’opération devant des observateurs nationaux et étrangers, des journalistes et témoins des candidats indépendants et des partis politiques. La participation des femmes au scrutin était remarquable, mais les jeunes étaient à compter au bout des doigts. Globalement, à 17 heures, la plupart des bureaux de vote avaient fermé.
Pari relativement gagné pour la Commission Electorale Indépendante dont le crédit était à rude épreuve.

les syndicalistes des écoles conventionnées catholiques ont convoqué une rencotre speciale sur la question relative à leur paie retardée par l'incomprehension entre le SECOPER,la CORDINATION et la commission de paie qui fut installée pendant la rebellion.

Les affiches des concurrents déchirées, enlevées, et jetées dans la rue, les injures faciles...: telles sont les premiers signes de la campagne présidentielle et à la députation nationale au Sud Kivu.

Message de la Jeunesse Optative et Engagée à l'occasion de la Fête Nationale Congolaise.

Ils ont fêté à leur façon...
Dans un quartier pauvre de Bukavu, les mamans HUMANITAS s'occupent d'enfants non scolarisés... Ce sont de tous petits et de toutes petites en âge scolaire, mais en majorité sans père connu parce qu'ils sont pour la plupart issus des viols...

Des hommes armés non autrement identifiés ont lâchement abattu ce jeudi 08/06/2006 aux environs de 19 heures Mr Heri Zihimirwe Magala Baba Anipa. Cambiste de son état, la victime qui résidait au n° 174, sur Nyarwizimya dans le quartier Panzi en Commune d’Ibanda à Bukavu, a été tuée par trois balles lui logées dans la poitrine et le ventre. Cet acte ignoble s’est commis à 20 mètres de son domicile au moment où il revenait du lieu de travail. La victime laisse une veuve et 8 enfants dont l’aîné n’a que 12 ans.

Selon des informations récoltées sur le lieu du crime, la victime a été abattue pendant que la circulation dans le quartier était encore intense et des activités se tenaient encore au petit marché de Kamagema situé non loin de là. Tout à coup, les gens ont entendu des crépitements des balles. Plusieurs personnes interrogées disent qu’au total six balles ont été tirées lors de ce forfait. « Tout le monde s’est d’abord terré dans sa maison avant de se rendre sur les lieux où nous avons trouvé le corps inerte du frère Heri Zihimirwe qui gisait sur le sol. Les assassins étaient déjà partis », nous a déclaré une des personnes arrivées sur les lieux peu après le crime