Paix et démocratie

LA CRISE AMERICANO-IRAKIENNE: LA VERITABLE ARME A DESTRUCTION MASSIVE ENFIN RETROUVEE ET SES CONSEQUENCES

Dans mon article du Novembre 2003, intitulé « La crise américano irakienne : analyses des faits et quelques pistes de solution», j’avais souligné qu’il était extrêmement difficile de réfléchir objectivement sur un sujet brûlant et sensible impliquant des Grandes Puissances comme les USA, la Grande Bretagne et d’autres pays non les moindres. Certes, les intérêts entre les Etats dictent la politique internationale. J’avais à l’occasion souligné que malgré la déception des USA par la position de la France et vice-versa, cette dernière était plus le meilleur allié des USA pour lui avoir conseillé la bonne voie à suivre de s’impliquer dans le schéma du Conseil de sécurité des Nations Unies intégrant en dernier ressort le recours à la force en cas du refus par l’Irak de permettre aux enquêteurs des Nations Unies de réaliser leur mission pour trouver les armes à destruction massive. J’ai donc salué la grandeur d’esprit de la France, et surtout de Son Président Monsieur Jacques Chirac, mais aussi de la Russie, de l’Allemagne, de la Belgique, du Canada et de la République Sud-Africaine.


POUR LE DANGER QUI GUETE LE CONGO JE NE RESTERAI JAMAIS INDIFFERENT

Les événements qui se passent à Bukavu aujourd’hui nous interpellent tous et nous amènent à pousser notre réflexion très loin pour éviter à notre peuple qui a beaucoup souffert de la manipulation politicienne de se retrouver encore une fois dans un cycle infernal de violence car dit-on « la violence appelle la vengeance et la vengeance appelle la violence » .
Nous devons avoir toujours à l’esprit qu’un jardin n’est beau que quand il regorge en son sein les fleurs de plusieurs couleurs.
C’est-à-dire que le Congo ne sera fort et prospère que quand les hommes de différentes souches et origines accepterons de vivre et de cohabiter en parfaite harmonie.
Ceci nous pousse à nous accepter dans nos différences car une seule tribu ou ethnie ne pourra jamais construire le congo.
Aussi quand deux frères se battent il n’y a jamais eu un gagnant et un perdant, au lieu de nous combattre mutuellement, nous devons comprendre qu’il est temps que nous puissions nous arrêter et réfléchir un seul instant sur le moindre bien qui réside dans l’autre et de nous souvenir de la manière dont nos différentes tribus vivaient dans le passé pour nous éviter le pire et retrouver le plus vite possible les origines de la division et de la haine qui nous hantent tous.
Mes frères ne laissons pas la place au diable de nous dominer et de conduire notre vie mais bien au contraire nous devons écouter la voix de la justice, du pardon, de la tolérance et du respect de l’autre pour l’avenir de notre pays RDC.
L’avenir du Congo dépend de la dimension avec laquelle nous allons gérer la crise actuelle, il n’est pas difficile pour nous congolais avec un peu de volonté de trouver solution, nous même sans faire intervenir les puissances étrangères, aux problèmes qui nous divisent aujourd’hui .
Soyons unis, arrêtons avec le langage de la haine, cessons de nous considérer comme minoritaires ou comme majoritaires ou encore comme victimes, mettons nos forces, nos talents, nos capacités, nos compétences et nos différences au profit de la reconstruction de notre pays car personne alors personne ne viendra construire le Congo à notre place.


Combats de Kavumu du mardi 1er juin 2004 : les agresseurs venus fraîchement de Kigali.

Après la présence des militaires rwandais à Idjwi le samedi dans la soirée, suivie des affrontements de Kavumu, les pillages des Centres de Katana et de Kavumu par les militaires du RCD-Goma et les rwandais, hier lundi 31 mai 2004 à 17h26’ (heure de l’Est de la RDC), plusieurs colonnes de militaires rwandais ont traversé l’île d’Idjwi à plusieurs endroits.


UNE POLITIQUE NATIONALE DE DEFENSE, DE SECURITE ET DE COOPERATION REGIONALE POUR LA RDC.

Si la transition politique actuelle est un passage obligé pour l’évolution de l’Etat congolais d’un environnement post – conflit vers la consolidation de la paix, la restauration de l’autorité de l’Etat et l’implantation d’un nouvel ordre institutionnel, la reforme du secteur de sécurité congolais pourrait constituer l’enjeu principal de l’ensemble du processus de paix en cours au pays et dans le reste de la sous – région de Grands Lacs.


Bukavu : Kisangani, Kenge ne tomberont pas ! (Kengo wa Dondo, mai 1997.) L’aéroport de Kavumu ne tombera pas ! (MONUC, 30 mai 2004)

Le samedi 29 mai 2004, tous les espoirs étaient permis aux naïfs. Et la population est prise pour naïve, malheureusement. L’ultimatum de la MONUC a été respecté : les éléments dissidents de Jules Mutebutsi ont rejoint leur caserne ; le courant et l’eau sont rétablis dans la ville de Bukavu; on a vu Mutebutsi non loin de la frontière Ruzizi; la MONUC s’interposera entre le groupe Mutebutsi et les militaires loyaux ; il ne faut pas lier cette situation aux ethnies ni aux nations car, c’est une affaire congolo-congolaise ; on jugera et punira les coupables après enquête ; la délégation gouvernementale doit descendre à Bukavu ; etc. De tout ceci, qui dit vrai ? Qui piège qui ? qui drible la population ?


Choisissons la paix

Au regard des événements qui se passent à BUKAVU depuis le mercredi 26 mai, nous pouvons conclure que la paix est entrain de s’éloigner de plus en plus dans cette partie de la république.

Au moment où les efforts sont entrain d’être déployés pour que la RDC se stabilise et que le peuple aille vers les élections libres et démocratiques en se choisissant les dirigeants de son choix, capables de gérer le pays dans la transparence car ils se sentiront toujours dans l’obligation de rendre au souverain primaire qui les a choisit ; un groupe d’hommes armés s’évertuent à prendre le peuple en otage en provoquant à tord ou à raison une guerre dont le s n’a plus besoin après cinq ans de guerre fratricide qui n’a laissé que des morts, des blessés et le sous-développement.

Si nous faisons notre analyse en partant des évidences, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que derrière ce qui se passe à Bukavu, il y a des forces occultes (civiles, militaires, pays étrangers, firmes internationales, …) qui craignent l’issue heureuse de cette période de transition. Forces occultes qui profitaient de la situation de guerre en RDC et qui estiment ne rien profiter si les élections auraient lieu.


Les Bukaviens, une semaine de tous les dangers, des lendemains incertains !

Il est inconcevable qu’au moment où tous les anciens mouvements rebelles et autres entités au dialogue inter-congolais continuent à se partager les postes au sein des institutions de la transition, au détriment des populations à la base, que celles-ci continuent à être tuées, pillées, abusées et déplacées de leurs maisons. La BOR en appelle à la conscience des animateurs de la transition, à la communauté internationale pour que cette situation chaotique soit connue et décriée par tous et que les coupables soient identifiés et sanctionnés.


Conférence préliminaire aux journées de réflexion sur la société civile de la RD Congo, à l’Université catholique de Louvain.

Le comité d’organisation des « Journées de réflexion sur la société civile de la RD Congo », composé de Bertin Salumu (coordonnateur), Jean-Jacques Luambua (rapporteur) ainsi que de Messieurs Emmanuel Lubembela, Abbé Bertin Beya et Jean Moulart (membres), a organisé une conférence préliminaire à une rencontre programmée pour le mois d’octobre prochain sur la problématique de la société civile congolaise


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