Sud Kivu

Deux signaux de paix à encourager dans les Grands Lacs africains:Les FDLR déclarent renoncer à la lutte armée -Les FNL veulent négocier avec le gouvernement

Depuis le mois de mars dernier, deux mouvements armés rwandais et burundais en rébellion contre leurs gouvernements respectifs, les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et les Forces Nationales de Libération (FNL) aile d’Agathon Rwasa, procurent, par leurs déclarations, l’espoir d’un retour proche de la paix dans les pays et la Région des Grands Lacs africains.


Triomphe de la vérité:Les deux activistes des Droits humains arrêtés à Kamanyola sont en liberté

L’Association Héritiers de la Justice basée au Sud-Kivu en RD Congo se réjouit d’annoncer la nouvelle de la libération, ce mercredi 13 avril 2005 dans l’après midi, des sieurs Eric Mugomo et Badesire Namalingo, activistes des Droits de l’Homme et membres de sa structure de base, le Comité de Médiation et de Défense (CMD) de Kamanyola.

Pour rappel, ces Artisans de paix avaient été arrêtés le dimanche 10 avril 2005 à Kamanyola par le Major Nzitonga, chargé des renseignements militaires, et détenus au cachot de la brigade locale des Forces Armées de la RD Congo (FARDC) aux motifs qu’ils détenaient et cherchaient à diffuser des informations sur les multiples violations flagrantes des Droits Humains commises par les militaires déployés à Kamanyola et ses envirrons.


Déclaration de l’Association pour la défense des droits de l’enfant face aux violations des droits de l’homme commises par les éléments de l’ALR au Sud-Kivu

L’Association pour la Défense des Droits de l’Enfant ADDE en sigle est vivement préoccupée de l’insécurité que sèment les éléments de l’armée de libération du Rwanda (ALIR) dans le territoire de SHABUNDA, province du Sud-Kivu.


Territoire de Kabare : les exactions ne connaissent pas de répit:Après des atrocités des miliciens rwandais, les populations subissent la loi des FARDC impayée

Que choisir entre deux maux

Le mercredi 13/03/2004, des crépitements d’armes légères ont été entendus entre 14 et 15 heures dans les localités d’irongo et Busege situés respectivement dans les groupements de Bushwira et Cirunga en territoire de Kabare. Ces coups de balles ont été tirés par deux éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) en provenance du village de Cibingu, groupement d’Irhambi-Katana en territoire précité.

Des informations en notre possession renseignent que ces deux militaires ont assiégé les habitations des sieurs Maurice Lwalunaga et Sébastien Ciroyi, tous deux habitants du village Musimbo dans la localité de Bushwira-centre dans lesquelles ils ont spolié habits et chaussures.

Lorsque ces forfaits ont été commis, les voisins alertés , ont accouru et se sont lancés aux trousses de ces deux militaires indisciplinés. Bien que ceux-ci aient tiré des balles dans tous les sens pour disperser la population en furie, ils ont fini par être appréhendés et acheminés auprès de leur commandant basé à Misihe en groupement de Cibingu-Cirunga.


Des militaires qui se trompent d’adversaires:Faute de solde, des éléments des FARDC se rabattent sur la population civile

Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 avril 2005, vers 5H00 du matin, la famille de monsieur Godefroid Muhivwa, Député à l’Assemblée nationale de Transition, a été agressée par des hommes armés soupçonnés d’être des éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Les victimes résident sur l’avenue Muhungu/SNEL dans le quartier Ndendere en commune d’Ibanda à Bukavu. La scène s’est soldée par une rafle d’un sac à main contenant une somme d’argent en Francs congolais équivalant à 50 $US et plusieurs reçus de tontine représentant un montant qui n’a pas été révélé ainsi qu’un trousseau de clés.

Après le départ des malfrats, les infortunés ont commencé à pousser des cris, ce qui a amené les agresseurs à tirer deux balles en l’air. Dans leur fuite, l’un d’eux à laissé tomber son képi que trois militaires sont venus réclamer au lever du soleil, vers 7H00. Saisie de peur, madame Muhivwa a dû leur remettre cette pièce à conviction.


Communiqué de presse n°122/JPDH/2005

Sud-Kivu : Menace de fermeture des radios communautaires
« Journalistes pour la Promotion des Droits de l’Homme », JPDH, Organisation non gouvernementale des Droits de la personne et de développement démocratique/Section Sud-Kivu exprime ses vives inquiétudes à la suite des menaces de fermeture d’une série des radios associatives et communautaires émettant à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, Est de la RD Congo.


L’enfant Magumu Mukokolo a été fusillé à mort par le militaire Bisimwa de la 10è brigade des FARDC à Mutarule dans la Plaine de la Ruzizi

Dans la nuit du samedi 2 avril 2005, vers 19 heures 30, le jeune garçon Magumu Mukokolo âgé de 12 ans, fils de Mukokolo résidant à Mutarule dans la Collectivité Plaine de la Ruzizi en territoire d’Uvira a été froidement assassiné par balle par le militaire congolais Bisimwa, garde de corps du Commandant Dany du bataillon 1012 commandé par le Capitaine Sungusungu. Ce bataillon est l’un de ceux qui composent la 10è brigade dirigée par le Major connu sous le nom de Pyrence fortement décrié par les populations locales.


Le pouvoir au bout du canon:L’arbitraire militaire supplante le droit et l’autorité civile en Territoire de Mwenga au Sud-Kivu

Le territoire de Mwenga, l’un des plus géologiquement riches et enviés de la Province du Sud-Kivu, est en proie des forces et groupes armés qui y font régner l’arbitraire dans tous les domaines de la vie. Les hommes en armes des différentes entités compasant l’actuelle armée congolaise régulière, ceux résiduels des milices étrangères rwandaises Interahamwe commettent des sévices sur les populations comme à l’époque du temps de la rébellion.


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