OLPA attristé par l'assassinat odieux de Franck Ngyke Kangundu et exige la fin de la culture de l'impunité en R.D.Congo

Le Comité exécutif de l'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), réseau africain d'experts juristes et journalistes volontaires pour la défense et la promotion de la liberté de la presse, exprime sa vive consternation après l'assassinat odieux de Franck Kangundu Ngyke, journaliste au quotidien "La Référence Plus", paraissant à Kinshasa, le 3 novembre 2005.
Franck Kangundu Ngyke (52 ans) accompagné de son épouse Hélène Mpaka (41 ans) ont été assassinés dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005 à leur arrivée devant leur résidence du quartier Mombele, dans la commune de Limete à Kinshasa.


Halte à une autre aventure guerrière en RD Congo

Depuis le retour clandestin, en septembre 2005, dans les hauts plateaux de Minembwe en territoires d’Uvira et de Fizi des hommes armés en provenance du Burundi et du Rwanda, les habitants de la province du Sud-Kivu ont été gagnés par une inquiétude toujours grandissante.

La dernière démonstration en date est celle du samedi 29/10/2005 lorsque deux groupes des forces armées de la RD Congo ont failli en venir aux armes dans le marché de Ntayobera situé dans les plateaux de Minembwe. Les uns étant restés fidèles à Pacifique Masunzu et les autres ralliés aux infiltrés revenus au bercail. Les affrontements ont été évité de justesse grâce à l’interaction des vieux sages Banyamulenge qui, se plaçant entre les deux groupes armés, ont demandé que leurs « enfants » les exterminent d’abord avant que ceux-ci se battent entre eux.


Les animateurs de la Transition enfin rattrapés par l'histoire !

Une analyse critique du projet de constitution à soumettre au peuple congolais démontre que plusieurs incohérences contenues dans ce document risquent de plonger le pays dans une zone de turbulence caractérisée par des querrelles habituelles et le non respect des textes . Monsieur Albert KABUYA MUYEBA, Assistant au programme au CENADEP et expert de la société civile tire ici la sonette d'alarme avant qu'il en soit trop tard !


Une fillette de 14 ans aurait été violée par un soldat de l’ONU à Goma

Le Mouvement de la Jeunesse Congolaise (MJC-asbl) a été informé d'un possible cas de viol orchestré par un casque bleu de la MONUC sur une fille mineure de 14 ans à Goma, RDC.
La fille serait âgée de 14 ans et élève en 5e année à l’école primaire de Chipuko. Le viol se serait déroulé dans la nuit du 20 au 21 septembre 2005 à Goma. La fillette aurait été enlevée par le casque bleu de la MONUC en tenue civile. Il aurait conduit par ruse la victime dans un cabaret d’à côté à 19 heures, pour aller semble t-il terminer sa sale besogne à l’hôtel Soki Toto à Goma.
Après une enquête préliminaire, le casque bleu présumé responsable de ce viol travaillerait à l’hôpital de la MONUC à Goma. La victime a été examinée à l’hôpital DOCS qui ont confirmé qu'il y avait cas de viol. Le chef de bureau de la MONUC à Goma tergiverse à entendre la famille de la victime, mais quoiqu’il en soit une enquête a été initiée mais n’a jamais abouti !


Des fraudeurs téléphoniques

Il y a de cela quelques jours la DECIDI avait publié un article intitulé : « Les escrocs à l’internet », fruit d’une recherche de plusieurs mois. Aujourd’hui et dans la même série, nous allons vous mettre en garde contre les fraudeurs téléphoniques, qui sont soit des individus ou même de grandes compagnies internationales. Des amis nous ont fait part de plusieurs cas d’escroquerie et de fraude dont ils sont victimes dans l’utilisation du téléphonie portable. Comment opèrent les fraudeurs et quelles sont les précautions à prendre ? Lisez le texte suivant :


Lettre ouverte de la Jeunesse du Sud-Kivu au Président Joseph KABILA

Les images fortes, perçues avec de vives émotions, des massacres de Kaniola par les FDLR, RASTA, faisant suite aux massacres décriés de Nindja, Ntalu et Mamba, rafraîchissent le drame congolais de toute la décennie où plus de 4 millions de congolais et grande partie de Sud-Kivutiens ont péri sous la coupe de l’agression rwando-ougando-burundaise de 1996 à 2004, qui vous a projeté tous à des époques différentes à la gouvernance ; imprègnent nos cœurs, mémoires et cela pour toute notre vie. A peine mise en place, le gouvernement de transition sous votre présidence et vous-même dans vos prestations de serment et dans la constitution s’engageait à assurer la sécurité et l’intégrité du territoire congolais. Ce qui a donné de l’espoir aux damnés Kivutiens. Ce rêve s’est vite transformé en cauchemar. Au demeurant de l’attitude du gouvernement de transition et de vous-même face aux massacres quotidiens des populations Sud-kivutiens, d’aucun se demande, Excellence Monsieur le Président, dites-nous la vérité, pour qui vous travaillez ? Pour vous-mêmes, contre nous et avec quel agenda ?


Plaidoyer pour la tolérance politique

Journalistes pour la promotion et la défense des droits de l’Homme, (JPDH), organisation non gouvernementale de défense des droits de la personne, de lutte contre l’impunité et de développement démocratique est vivement préoccupée par des cas d’arrestations non élucidés jusqu’à ce jour essentiellement dirigées contre des militants de l’Union pour la démocratie et le Progrès social (Udps-parti politique d’opposition).


Le chef d’œuvre de la cruauté des FDLR en RDC:18 personnes tuées et d’autres blessées à l’arme blanche à Kaniola, territoire de Walungu

Dans la nuit du 9 au 10 octobre 2005, des éléments des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué le groupement Kaniola dans le territoire de Walungu. Au moment de ce forfait, les assaillants ont incendié des maisons et utilisé les armes blanches (marteaux, machettes, houes, tridents, …) faisant au minimum 18 morts et plusieurs blessés.
Selon plusieurs sources contactées, pendant tout le temps que ces exactions ont duré, aucun secours n’a été enregistré en faveur de cette population en détresse. Irritée, la population s’en est prise le lendemain aux agents de la MONUC venus observer et mener des investigations sur ces crimes. Les populations locales estiment que la présence massive des éléments des FARDC et de la MONUC dans le milieu pouvait permettre d’éviter que ces crimes soient commis si des mesures préventives, allant dans le sens d’anéantir ces bandes armées qui sèment régulièrement la terreur auraient dû être adoptées à temps. C’est à cause de cet état de chose que la population locale a organisé une marche de protestation contre la MONUC au lendemain dudit massacre. Cette marche a entraîné l’arrestation et la détention du sieur Fiston Mushagalusa Lukula au cachot de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) à Bukavu du 12 au 24/10/2005.